LIVRES.

Richard MATHESON.

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2 titres.

Matheson, Richard. Je suis une Légende.

Matheson, Richard. La Maison des Damnés.

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Matheson, Richard. Je suis une Légende, I’m a Legend, 1955.

Comme Georges Orwell avec « 1984 », Richard Matheson place l’action entre 1975 et 1979. Si ce roman a donné lieu à un film, on ne serrait pas surpris que Abel Ferrara, quelques années plus tard, s’en inspire pour ses « Body Snatcher » avec « Où veux-tu aller, il n’y a plus personne comme toi ? », ou plus récemment, avec Supernova, où une nouvelle évolution va avoir lieu. Bref, une tempête de sable ravage tout sur son passage et transporte également une bactérie qui transforme les êtres humains en vampires, ce qui semble d’actualité en cette époque de « Buffy, The Vampire Slayer » ou encore, la série britannique « Ultraviolet ». Certains morts se réveillent, et certains vivants, quant à eux, deviennent des vampires, mais évoluent, se développent, résistent au soleil. Et évidemment, il y a un survivant, titre du film avec Charleton Heston. Il est le seul parmi une nouvelle communauté de vampires qui étaient une légende. Et, lui-même, après sa disparition, deviendra une légende. Que cela ne dissuade pas le lecteur, car suffisamment de rebondissements font de ce livre un chef d’œuvre.

Matheson, Richard. La Maison des Damnés. Paris : Albin Michel. 1974. 184p. ISBN 2 226 000 17 8.

Traduit par Deumaux, Patrick. Hell House. New York : The Viking Press Inc. 1971.

C’est assez conventionnel, avec une fin assez décevante. Mais après tout la formule est toujours prenante, malgré le théme classique de la « maison hantée », pas par des gentils, mais des méchants.

Il est cocasse de voir que, par méconnaissance du système américain, on retrouve un maître en science et docteur en philosophie (sauf le cas du MD ou du LLD, le PhD est le doctorat de toutes les autres matières).

Et comme toujours, il y a une fille de quarante ans d’une éclatante beauté qui fini par mourir, comme le gentil docteur Barett. Le résultat est de 50% de perte, pour finalement n’arriver à rien.

08/03/2003.