LIVRES.

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La réglementation en vigueur autorise les courtes citations à titre d’exemple.

94 titres.

Top List. 6 titres.

Droit. 4 titres.

Sexe. 8 titres.

Nouvelle Génération. 3 titres.

Cook, Robin. 2 titres.

Cornwell, Patricia. 12 titres.

Koontz, Dean. 21 titres.

Masterton, Graham. 7 titres.

King, Stephen. 4 titres.

Matheson, Richard. 2 titres.

Higgins Clark, Mary. 2 titres.

Behm, Marc. 2 titres.

Simeon, Georges. La Patience de Maigret.

Ballard, James G. La Forêt de Cristal.

Seltzer, David. La Malédiction.

Blatty, William Peter. L’Esprit du Mal.

Spinard, Norman. Deus Ex.

Pike, Christopher. La Vampire – La Promesse.

Shepard, Lucius. L’Aube Ecarlate.  

Bloch, Robert. La Proie de l’Araignée.

Sheckley, Robert. Le Mariage Alchimique d’Alistair Crompton.

Duchemin, Michel. Neuf Filles pour  Un Garçon.

Simak, Clifford D. Au Pays du Mal.  

Boyd, John. Dernier Vaisseau pour l’Enfer.  

Asimov, Isaac. La Fin de l’Éternité.

Asimov, Isaac. L’Aube de la Fondation.  

De Fast, Jan. Nurnah aux Temples d’Or.

Martenson, Jan. Invitation au Suicide.  

Simak, Clifford D. Dans le torrent des siècles.

Clarke, Arthur C & Lee, Gentry. Les Jardins de Rama.

Yoko Tsuno. Roger Leloup.  

Kelly, Fiona. Mystery Club – L'Île Interdite.

Stine, R.L. Le Maître des Superstitions.

Serfaty, Thierry. Le Gène de la Révolte.

Tartt, Donna. Le Maître des Illusions.

*

Simeon, Georges. La Patience de Maigret. Paris : Presses de la Cité. 1956. 183p.

La peine de mort existait. On maniait ses hommes comme on voulait pendant que l’on s’installait au restaurant. On arrêtait qui on voulait, on faisait ce que l’on voulait. C’était 1956, et les lois étaient plus flexibles qu’aujourd’hui, surtout lorsque l’on est romancier et que la police peut prendre tous les pouvoirs. Au-delà c’est une histoire policière tout ce qu’il y a de plus conventionnelle, sauf qu’aujourd’hui aucun auteur français n’est capable de faire aussi bien et que ce sont les anglophones qui tiennent le marché, tant il est vrai que l’on ne peut pas encourager « La Vie Sexuelle de Catherine M » et la vraie littérature..

10/06/2003.

Ballard, James G. La Forêt de Cristal. Présence du Futur. Paris : Denoël. 1967.

Traduit de l’anglais par Saunier, Claude. The Crystal World. 1966.

Cela fait penser un peu à Lovecraft : ayez peur parce que cela doit faire peur.

James Ballard n’était pas encore l’auteur de « Crash » et l’adaptation ennuyeuse et à la limite pornographique de David Cronenberg n’existait pas encore.

Il paraît que l’on voit tout le talent de l’auteur dans cette histoire où la cristallisation des choses et des hommes s’étend dans le grand Cameroun et où le Docteur Sanders, par des ébats extraconjugaux a transmis la lèpre à son ancienne maîtresse qui part se cristalliser, tout comme lui...

29/03/2003.

Seltzer, David. La Malédiction. Paris : Presse de la Renaissance. 1976. 215p. ISBN 2-290-30964-8.

The Omen. 1976.

Il est sans doute raisonnable de se poser la question de savoir si un roman doit aussi militer pour la cause d’Israël et du droit des Israéliens sur le territoire qu’ils occupent ?

Damien, La Malédiction (Omen) fut adapté à la télévision par son auteur, adapté avec un certain décalage avec le livre qui sans être ennuyeux ne suscite pas l’enthousiasme. Comment doit-on comprendre la remarque de l’auteur américain sur le Marché Unique qui représente « Le Saint Empire Romain Germanique » préparant l’avènement du fils du Malin ?

Les références religieuses sont évidentes, mais depuis la publication du livre de nombreux films sur le sujet ont été tournés et même si ce roman fut un succès, il n’a plus le « monopole de la surprise ».

29/03/2003.

Blatty, William Peter. L’Esprit du Mal. Legion. Paris : Editions Stock (New York : Simon and Schuster), 1983, 322p. ISBN 2 234 01638.

Première partie de l’Exorciste, célèbre roman porté à l’écran. Encore les légendes indiennes si chères à Graham Masterton et tellement « gênantes » pour les colons américains. Un grand livre dont beaucoup de passages sont relativement philosophiques et passablement ennuyeux. Quelques pages pouvaient nous être épargnées et les ficelles sont énormes. Les fous sont les exécuteurs d’un psychopathe au pouvoir maléfique et télépathique.

16 mars 2001.  

Spinard, Norman. Deus Ex, Paris : Denoël (New York : Bantam Books, 1992, ISBN 0 553 29677 9), 1994, 190p. ISBN 2 207 30536 8.

C’est un livre relativement ancien mais terriblement actuel. Vous êtes vous posé la question ? Pourrait-on introduire sur le réseau Internet l’esprit, la conscience d’une personne ? Quel serait le statut de ce logiciel ? Aurait-il une âme ? Serait-ce la continuation de la personne décédée ? Quid de la copie du logiciel et des successions ? Et la question des successions existe déjà aujourd’hui lorsque l’on pense à la cryogénie qui fait recette aux États-Unis d’Amérique chez les personnes qui peuvent se la payer dans l’espoir, pas si hypothétique, de prolonger leurs jours dans une époque future où les temps seront sans doute plus cléments. Le statut de l’âme humaine est remis en cause. Quelle sera la réponse ? Il ne reste qu’à lire le livre, sans omettre sa structure, en chiasme, une forme littéraire, rien de plus …

4 avril 2001-8 avril 2001.  

Pike, Christopher. La Vampire – La Promesse. The Last Vampire. Paris : Fleuve Noir, 2000 (New York : Pocket Books, 1994), 221p. ISBN 2-265-06549-8.

Christopher Pike a vendu sa série « Spooksville » à plusieurs millions d’exemplaires et ouvre une autre série avec « La Promesse » qui sera suivie de « Sang Noir », « Tapis Rouge » et Fantôme ». « La Vampire » publiée par cet Américain en 1994, ouvre une série qui complète la collection des « Buffy, The Vampire Slayer » (Buffy contre les Vampires) en livres, fort ennuyeux à lire, par ailleurs. « La Vampire » est plus captivant, mais c’est une littérature intégralement commerciale, comme le fait souvent Stephen King (« La Ligne Verte » étant un contre-exemple). Il n’y a pas vraiment de réflexion sous-tendant l’histoire, si ce n’est un semblant « d’adaptation générationnelle » (voir mon article sur le sujet) et toujours, la référence à des dieux et démons anciens, en l’occurrence, ici, Krishna. Néanmoins, se laisse lire sans peine.

5-6 avril 2001.

Shepard, Lucius. L’Aube Ecarlate. Paris : Editions Denoël, 1996. (The Golden, New York : Bantam Books, 1993, ISBN 0 553 56303 3) 370p, ISBN 2 207 24162 9.7021 2909 9.

En cette période, les vampires ont été remis au goût du jour par “Buffy, The Vampire Slayers”, mais sûrement pas par Lucius Shepard. Cet Américain, né en 1949, à Lynchburg, en Virginie a vu ce roman couronné en 1994 par le prix Locus. On le classe entre Joseph Conrad et Howard Philip Lovecraft, ce qui ne veut pas dire grand chose puisque bien des gens se réclament de Lovecraft. L’auteur a beaucoup voyagé avant de venir à la littérature dans les années 80. Ce livre a le mérite de consacrer une large partie à une scène d’amour d’une rare intensité, du moins très riche en descriptions, beaucoup plus que celles de Dean Koontz, c’est dire et, idéalisée, comme toujours. Outre cela, il y a quelques bonnes idées quant à ce que peuvent être les vampires mais l’enquête menée suite au meurtre du « Nectar » n’est pas vraiment passionnante. Assez décevant …

18-25 avril 2001.

Bloch, Robert. La Proie de l’Araignée. Paris : Gallimard, Série Noire, 1993 (Spiderweb, 1954), 205p

Robert Bloch est un auteur renommé, mais cette histoire de machination, type « sectaire » est peu convaincante parce que l’on sait la crédulité des gens. Lorsque l’on constate que la voyante Élisabeth Teissier a obtenu un doctorat de sociologie de l’Université Sorbonne – Paris 1, on ne se pose plus vraiment de questions. Un livre plutôt fade.

25 avril-1 mai 2001.

Sheckley, Robert (Lobry, Rémy; traducteur). Le Mariage Alchimique d’Alistair Crompton. Paris : Calmann-Levy, Éditions J’ai Lu, Flammarion Distribution, 1979 (The Alchemical Marriage of Alistair Crompton, 1978) 250p, ISBN 2 277 24064. 

L’auteur est né à New York en 1928 et est entré à l’université en 1951 où il a commencé à écrire des nouvelles.

Ce roman, qui se déroule dans des époques futuristes où les différentes planètes et espèces y vivant sont nombreuses, n’a rien de très passionnant mais rien de repoussant non plus. Bref, on ne s’enthousiasme pas à plusieurs lignes parfois très fantaisistes et à la réunion de trois parts d’une personnalité en une seule. Une chose est certaine, c’est que l’on voit bien ce que l’on essaie d’individualiser. Il y a la Crompton fou de  sexe (Loomis) et le Crompton criminel (Stack). Deux éléments de la personnalité de chacun d’entre nous, deux éléments qui doivent faire avec des barrières sociales que seule une personnalité sensée peut respecter. A savoir, également, que faire abstraction de ces deux éléments pourraient épurer la personnalité jusqu’à la rendre plus talentueuse mais instable. Il y a donc une tentative de réflexion.

 01-06 mai 2001.

Duchemin, Michel. Neuf Filles pour  Un Garçon. Paris : Desclée de Brouwer, 1952. 202p.

Ceux qui penseraient lire une adaptation du film « Threesome » (Deux Garçons, Une Fille, Trois Possibilités) seront déçus. Déjà trouver ce livre sera très difficile, ensuite le lire le sera aussi. Il faut se replacer en 1951, où la TSF (la radio) dans la voiture (l’autoradio) est une chose exceptionnelle et l’apanage d’une Oldsmobile américaine. Il s’agit d’un voyage organisé en Yougoslavie où il n’y a qu’un garçon pour neuf filles et le seul garçon n’est pas à la fête, c’est le moins que l’on puisse dire. Cette expérience se conclura par la phrase « Bon à Marier » car supporter quatorze jours des jeunes filles (dont une avocate stagiaire), qui finalement deviennent un peu des amies, s’avère être un tour de force (que beaucoup aimeraient sans doute tenter à notre époque). Néanmoins, au moins une phrase est à retenir « Mais enfin, comme tous les Français, je défendais mon pays quand il était attaqué, pour m’empresser ensuite de la traîner dans la boue, une fois seul avec des compatriotes tout aussi bien disposés. » Si certains ne respectent pas ce précepte aujourd’hui, ils sont rares. La situation n’a pas vraiment changé depuis 1952 … 

07 mai 2001.

Simak, Clifford D. (Traduit de l’ Américain par Michel Demuth) Au Pays du Mal. (Where the Evil Dwells, 1982). Paris : J’ai Lu, 1985. 285p. ISBN 2 277 2178 6.

L’auteur américain, né en 1904 et décédé en 1988 était instituteur et le grand avantage de ce livre est surtout son éclectisme. On retrouvera les dragons de Anne Mac Caffrey, mais méchants. On retrouvera les Trolls, les Ogres, l’époque médiévale et romaine ensemble et les souvenirs ancestraux. L’idée de frontière entre différentes parties du monde se retrouve, par exemple, dans « Avance Rapide ». Il n’y a pas vraiment de réflexion de fond tout à fait visible dans ce livre, ni bon ni mauvais mais équilibré.

11-12 mai 2001.

Boyd, John. (Traduit de l’américain par Jane Fillion) Dernier Vaisseau pour l’Enfer. The Last Starship From Earth, New York : Weybright and Talley, 1986) Paris : Denoël, 1971. 250p. ISBN 2 207 50133 7.

« Il l’embrassa longuement sur la bouche. Jusque-là il n’avait guère accordé d’importance aux baisers. Certes les gens mariés s’embrassent, mais les frères et les sœurs aussi. Le baiser n’était pas une des armes majeures de son arsenal; en fait, tout en se pliant à cette coutume, il la déplorait et la trouvait antihygiénique. Mais embrasser cette fille lui causa de fort agréables sensations qui, en se prolongeant aboutirent à une véritable extase à laquelle elle mit fin en le repoussant »

Les frères et sœurs s’embrassent-ils sur les lèvres ? Quant à la pratique antihygiénique qui dirait le contraire même si en cette époque les relations « les plus étroites » sont parfois les plus faciles.

L’auteur américain, né en 1929 à Atlanta n’a écrit son premier roman soit celui-là, qu’à 50 ans. Il existe encore un grand éclectisme et parfois un hermétisme manifeste, même si, globalement, le résultat est correct. En ce temps de « Big Brother » en France, il n’est pas mauvais de lire un livre qui peut rappeler quelles dérives peuvent surgir. Interdire à un mathématicien et à une littéraire de s’aimer pour « purifier la race » est un politique qui se rapproche certes, du « Meilleur de Mondes » d’Aldous Huxley, mais le contrôle du respect des normes est du ressort de « 1984 » de Georges Orwell. Comme quoi, on n’invente rien de bien nouveau malgré les références littéraires et juridiques qui existent dans ce livre.

12-15 mai 2001.

Asimov, Isaac. (Traduit de l’américain par Michel Ligny et Claude Carme) La Fin de l’Éternité (The End of Eternity, New York : Doubleday and Co Inc, 1965) Paris : Denoël, 1967. 250p. ISBN 2 207 25065 2.

«  Vous auriez le sex-appeal d’un maquereau mort depuis un mois » Que répondre à cette affirmation, surtout lorsqu’elle est vraie, surtout lorsque, en effet, sa fonction ne permet pas d’avoir de relations sexuelles. Sauf qu’au 482ème siècle « Vous vous contentez de demander à une fille » et si elle est consentante, ce qui est souvent le cas, on passe à l’action. Un garçon gentil aura autant de chances qu’un éphèbe.

Isaac Asimov, né en 1920 et mort en 1992, a vu ce roman adapté au cinéma par Ridley Scott et compte tenu de sa complexité, cela dû être difficile.

L’Éternité, un collectif « d’ingénieurs », voyage dans le temps pour provoquer des changements de réalité  pour « le plus grand bien du plus grand nombre » (Jérémie Bentham, 1748-1832, théorie de l’arithmétique du plaisir.) Le problème étant, que, sans difficulté, sans guerre, le monde n’est pas poussé à évoluer et l’espèce humaine contrainte à l’extinction. Et c’est pour cela que l’Éternité doit disparaître. Sur fond d’histoire d’amour, comme on les aime, le titre du livre conte le dénouement dès le début, mais ce n’est pas pour cela, qu’après un passage profondément technique et ennuyeux, on ne se laisse pas prendre dans le « feu de l’action » par la suite du livre.

Il faut bien dire que revisiter le voyage dans le temps avec une telle habilité relève du tour de force, similaire à celui de Richard Matheson dans « Au-delà de nos rêves » (voir mon commentaire), car les théories laissent peu de place à la fantaisie et à l’absurde.

Plus que la guerre (on parle de la bombe de 1945), c’est sans doute l’absence de changements, de crises et d’activités qui menace le monde et c’est en ce sens que l’Éternité est dangereuse. Si les voyages dans le temps n’existeront plus, ceux dans l’espace apparaîtront et l’espèce humaine colonisera des mondes sans s’éteindre. En revanche, quel homme célibataire n’aimerait pas vivre au 482ème siècle ou faire l’amour est si facile, et où les femmes engagées, demeurent tout de même fidèles ?

01-04 juin 2001.

Asimov, Isaac. (Traduit de l’américain par Jean Bonnefoy) L’Aube de la Fondation (Forward the Foundation, New York : Nightfall, 1993) Paris : Presse de la Cité, 1993. 450p. ISBN 2 258 03720 4.

Isaac Asimov est mort en 1992. Ce roman est donc le dernier et pas un des moindres par le nombre de pages. Fallait-il autant de pages pour raconter une histoire qui se laisse lire mais qui en soi, n’a rien de très enthousiasmant. Les hauts et les bas de l’histoire et de la vie constitue le livre. Il y a évidemment la présence des robots, plus qu’humain, ou rendus humains par l’amour d’un être humain, en l’occurrence, du personnage principal. Le thème de la prévision du futur revient également.

De Fast, Jan. Nurnah aux Temples d’Or.  Paris : Éditions Fleuve Noir, Collection Anticipation, 1976, 218p.

Un nouveau volume de cette série, débutée dans les années 60, paraissait chaque mois et chacun se laisse lire. Des explorateurs de la compagnie la plus puissante de la galaxie, dirigée par une femme, vont à la recherche d’une « planète dorée » qu’il retrouve finalement, « morte », sans pouvoir expliquer comment un de leur collègue aurait pu envoyer un SOS récent avec images d’une « planète vivante », qui est en fait, « morte » depuis 300 ans.

De là, partent des aventures teintées d’expériences sensuelles et sexuelles multiples mais sans trop de luxe de description, sauf que l’on s’amuse bien lorsque l’on explore le « vaste espace ».

Martenson, Jan (Traduit du suèdois, Helgeandsmordet. Stockholm : Askild & Karnekull 1973. ISBN 91 7008 321 5). Invitation au Suicide. Paris : Éditions du Masque 1978, 191p. ISBN 2 7024 0746 3253 07632 5.

Comme, souvent, tout tient à une question de sous, et c’est ce qui justifie de rendre folle une belle fille, du moins, c’est la description que l’on nous en fait, chef de cabinet du ministre de la défense et au demeurant riche. Et comme cela ne va pas assez vite on fait passer un meurtre pour un suicide. La littérature scandinave est reputée difficile, mais ça se laisse lire.

Simak, Clifford D. (1904-1988). Dans le torrent des siècles. Time and Again, 1951. Paris : J’ai Lu. 1973. 314p. ISBN 2 290 30962 1.

Vingt ans après une mission sur Cygne 61, Ash Sutton revient sur la Terre. Il doit écrire un livre, La Destinée. Les aventures sont nombreuses, et les voyages dans le temps, fréquents, et on ne voit pas toujours où l’on veut en venir. Le fait est que les androïdes de l’époque sont présumés être similaires aux humains, mis à part leur procédé chimique de reproduction, sauf qu’ils sont tenus en esclavage, où plutôt étaient, car lorsque Ash Sutton revient sur Terre il n’y a plus d’humains, mais il ne le sait pas et ne le saura d’ailleurs jamais.  

Clarke, Arthur C & Lee, Gentry. Les Jardins de Rama. Paris : J’ai Lu. 1994. 550p. ISBN 2 290 13619 0.

Traduit de l’anglais par Puci, Jean-Pierre. The Gardens of Rama. London : Victor Gollpncz Ltd. 1991

Les Jardins de Rama se situent entre Rama II et Rama Révélé.  Avant la collaboration avec Gentry Lee, Arthur Clarke, l’écrivain de 2001 L’Odyssée de l’Espace et de ses suites avait écrit Rama, mais c’est uniquement à partir de Rama II que le personnage centrale de l’histoire, le médecin Franco-africain, maîtresse métisse du Prince de Galles de l’époque (il s’agit du futur) apparaît.

C’est très captivant d’autant que l’on aborde plus ou moins ce que serait Dieu sans véritablement tomber dans des explications terre à terre que certaines sectes tentent de soutenir. Quoiqu’il en soit, si certains choisissent la voie de l’éternité, d’autres choisissent la voie de la mort, c’est le cas de Nicole Desjardins, l’héroïne.

Yoko Tsuno. Roger Leloup. Editions Jean Dupuis.

Roger Leloup a été l’assistant de Hergé. L’avion de Carreidas dans « Vol 714 pour Sydney », le dernier album, pas la meilleur, c’est lui. Yoko Tsuno, Vic Vidéo et Pol Pitron constitueront le « Trio de l’Etrange » et c’est dès le début qu’ils rencontreront les Vinéens et iront ensuite dans l’espace avec eux. Les personnages à la peau bleue permirent à Leloup d’écrire ses meilleurs albums à mon sens. On préfère voir Yoko Tsuno piloter un vaisseau spatial et non un des multiples appareils que cette électronicienne sait piloter sur terre et dans les airs. Elle ira aussi, avec une amie indonésienne, dans les siècles passés et en ramènera une fiancée pour Pol Pitron, fiancée qualifiée dans la cuisson de pâtes alimentaires !

Cela étant, malgré une certaine ambiguïté entre le beau Vic et la non moins belle Yoko, Roger Leloup qui a fait Yoko à l’image de l’amie qu’il n’a jamais eue, fera de Yoko la mère adoptive d’une petite chinoise sachant parler au dragon – lui-même, père adoptif d’une petite coréenne -  mais pas la femme de quiconque car « mes lecteurs sont inconsciemment amoureux d’elle ». Japonaise, mais aussi Européenne de cœur, Yoko Tsuno est immanquablement une personne aux grandes qualités de cœur en en dix neuf albums, Roger Leloup fera de Yoko Tsuno un personnage signifiant, même si en deçà de ceux créés par Hergé. Au-delà des trois personnages récurrents, on aime voir les Vinéens plus que l’amie indonésienne venant du passé et moins souvent du futur. Mais l’une des grandes forces est sans doute de ne pas attendre trop longtemps avant de voir poindre les meilleurs albums. Le Capitaine Archibald Haddock et Monsieur Tryphon Tournesol devenu le Professeur (j’ai toujours gardé une allure sportive) n’apparaîtront que tardivement, et c’est à partir de leur présence que les épisodes deviendront plus passionnants.

Marshall Smith, Michael. La Proie des Rêves. Paris  :  Calmann-Lévy. 1999. 360p. ISBN 2 7021 3018 6.

Traduit de l’anglais pas Collon, Hélène. One of Us. Londres : Harper Collins Publisher, 1998.

C’est la Warner qui a acheté les droits de « La Proie des Rêves » qui entre Internet, les réveils qui parlent et pensent - comme tout ce qui constitue les biens d’équipement d’une maison - la transposition des rêves et souvenirs que l’on préfère oublier à une personne payée pour cela, une certaine interprétation du divin et l’amour, pour sacrifier aux auteurs actuels, on risque de s’y perdre.

Si Michael Marshall Smith essaie de mettre dans ce livre tout ce qui concerne le virtuel et l’onirique en rajoutant une touche de divin et d’amour, il est clair que ce livre est inférieur aux autres. L’amour n’était pas présent dans les deux premiers livres. Le divin non plus. Internet non plus, et c’était aussi bien. A trop vouloir en faire, on finit par s’y perdre. A vouloir sacrifier au dernier truc à la mode, on y perd son âme.  

Kelly, Fiona. Mystery Club – L'Île Interdite. Paris : J’ai Lu. 1997. 155p. ISBN 2 290 045835 7.

Traduit par Blattmann, Geneviéve. Mystery Club – The Forbidden Island. Knight Books- Ben Baglio. 1993.

L’adaptation britannique du “Club de Cinq” avec le “Cahier du Mystery Club”.

Même si la couverture est « noire » il n’en reste pas moins que c’est un ouvrage pour enfants, du fait que les stars sont des enfants et qu’elles déjouent de « dangereux » trafiquants de cannabis un peu trop facilement il est vrai. La seule remarque que l’on peut faire c’est que bien que s’adressant à un certain public, cela a le mérite d’être beaucoup moins ennuyeux que certains livres pour adultes. 13/03/2003.

Stine, R.L. Le Maître des Superstitions. Paris : J-C.Lattès. 1997. ISBN 2 7096 1797 8.

Traduit par Boulogne, Babine. Superstitious. New York : Warner Book. 1995.

Il n’y a rien d’exceptionnel dans l’efficacité manifeste de ce livre. Un homme vaisseau des esprits qui désire céder cette malédiction à sa descendance. Sans être du grand art on en a pour son argent.

Serfaty, Thierry. Le Gène de la Révolte. Paris : Albin Michel ISBN 2 226 15384 5.

Si dans l’idée ça ressemble à Anatomie on peut dire que malgré les invraisemblances assez nombreuses il n’en reste pas moins que cela demeure le type de livre dont on ne saute pas les pages pour arriver à la fin et dont on peut être déçu qu’il se finisse. C’est suffisamment étrange pour au auteur français, qui à l’origine est médecin, et qui comme tel, a fait autre chose dès qu’il a pu.

Tartt, Donna. Le Maître des Illusions. Paris : Plon – Feux Croisés. 1993. ISBN 2-259-2593-5.

Traduit par Alien, Pierre. The Secret History. New York : Alfred A. Knopf Inc. 1992. ISBN 0-679-41032-5.

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